Projection : Pour une autogestion urbaine / l’Attiéké (Saint Denis) et le Forte Prenestio (Rome)

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Mercredi 18 décembre à partir de 19h

Deuxième session du cycle de réflexion sur les questions urbaines de l’Atelier Populaire d’Urbanisme (APU) de Fives.

Nous vous donnons rendez-vous le mercredi 18 décembre à 19h (début de la proj’ à 20h) pour la projection de deux documentaires sur les lieux autogérés. « Attiéké All Stars » par Yassine Hubert et Synaps Collectif Audiovisuel et « Una Storia d’Amore » de Clio Simon. Un débat aura lieu à l’issue de la représentation avec la réalisatrice.

Attiéké all stars (72′, 2017) : Note de présentation |extrait|

Durant presque deux ans, entre le printemps 2015 et l’hiver 2016, notre caméra s’est posée à Saint-Denis, au milieu du boulevard Marcel Sembat, dans les anciens locaux de l’Assurance-maladie, squattés et transformés en centre social – et en foyer d’urgence – par un collectif de mal-logés.

Soucieuse de récupérer son bien, la Fédération française de triathlon, actuel propriétaire du bâtiment, convie régulièrement ses nouveaux occupants au tribunal. L’Attiéké est un véritable radeau voguant dans une ville de banlieue parisienne en pleine rénovation urbaine, qui au-delà de tenir tête à une fédération sportive, fait la nique aux promoteurs immobiliers, aux marchands de sommeil et taquine la mairie communiste de Saint Denis. Étudiants précaires, travailleurs et chômeurs avec ou sans papiers, réfugiés et exilés, tous ont pris acte du déni qui pèse sur eux et s’organisent dans cette bâtisse atypique, colorée et imposante. L’Attiéké est un carrefour où s’esquisse le portrait d’une frange invisible de la société, sans cesse dénigrée ou ignorée.

Una storia d’amore (25′, 2019) : note de présentation

A Rome Est, au Forte Presnestino, le « nous » amoureux s’élargit, s’infinit en politique. Occupé et autogéré depuis plus de trente ans, la polis est ici poésie de signes.

Il ne s’agit pas de dire le Forte Prenestino c’est ça, ou ça a été cela, mais d’écouter ce qu’il réveille en nous, en Nous, de lui faire de la place dans ce rythme d’ombre et de lumière, et surtout de prendre soin de le faire durer au creux de nos imaginaires, jusqu’à en percevoir les possibles.

« Penser et éprouver le « Nous » amoureux n’est inutile à une pensée du commun, à la pensée de la vie commune, autrement dit le « nous deux », d’amour pourrait si on l’écoute, si on s’écoute, s’élargir en collectif, s’infinir en politique » Marielle Macé, extrait de « Nos cabanes »

Petite restauration à prix libre sur place !